Je finissais mon précédent article sur le suicide du 25e salarié de France Télécom, et fixe, mobile se mettent à sonner de concert.
Enfin, quelque chose se passe.
Mon ex-société a été mise en "risque psycho-social" par les membres du CHSCT pour 5 de leurs directions. Un même expert s'occupe des cinq.
Il était déjà convenu que je rencontre cet expert pour lui raconter ma "saga"... un modèle du genre !
Ce qui ne vous a pas tué vous a rendu plus fort, me disait une psychologue de ma connaissance.
Je devrai être en acier trempé (sans compter l'épisode fantastique des internautes d'un certain site d'information...).
Donc, il me recontacte pour aller voir cet expert et au passage me demande de joindre une autre victime, qui elle est en arrêt... située dans le Nord, elle a un avocat (très bien paraît-il). Nous pourrions faire cause commune, puisque mon autre collègue qui m'avait accompagnée aux Prud'hommes a vendu son silence contre sa liberté.
Je vais lui adresser un mail dès ce soir.
Je dois faire la voiture balai.
J'espère qu'une place de choix m'attend au ciel, car là, j'en aurai bavé plus que de raison.
(J'aimerais que ceux qui ne comprennent pas les suicides, comprennent qu'il s'agit d'un état d'épuisement tel, que seule la mort semble l'issue, ce qu'elle n'est jamais ! Je l'explique sur mon autre blog, ce phénomène d'usure : le harcèlement est mené pour vous détruire, vous pulvériser. Ne pas juger trop à la hâte, les personnes harcelés endurent ce que d'autres ont vécu dans certains camps, ou dans des goulags. Certains ont réussi à survivre, d'autres y sont restés, cela dépend aussi du bourreau. C'est comme cela !)
(photos prisess au Mémorial de Caen)