Et notre Président est allé au Rwanda et a reconnu que la France aurait dû intervenir.
Cela fait du bien et conforte ma conviction que quand même à notre ère, on arrive à reconnaître les atrocités avant la mort de leurs auteurs :
- un peu avec les nazis, mais certains ont dû mourir de leur belle mort en Amérique du Sud,
- enRoumanie, le couple Ceaucescu fusillé après un procès d'une heure.. là, c'est un peu remis en cause actuellement, car quiconque a droit a un "vrai" procès,
- Sadam Hussein pendu haut et court,
- les dirigeants de l'ex-Yougoslavie en attente de comparution au Tribunal Pénal International...
et cette histoire de génocide, pendant lequel beaucoup de pays ont "évité" d'intervenir.. car quand un pays n'a pas de pétrole, pourquoi y envoyer des "casques bleus" ?
UN PETIT RECIT POUR RESITUER LE GENOCIDE DU RWANDA avec wikipédia :
Le génocide au Rwanda est un génocide qui eut lieu du 7 avril au 4 juillet 1994 au Rwanda, un pays d'Afrique de l'Est. Il fut commis dans le cadre d'une guerre civileopposant le gouvernement rwandais, constitué de Hutus (voir Hutu Power), au Front patriotique rwandais (FPR), accusé par les autorités d'être essentiellement « tutsi ». Le 1er octobre 1990, des Rwandais exilés et regroupés au sein du FPR décidèrent de revenir au pays à partir de l'Ouganda, et de prendre le pouvoir par les armes. En réponse, les autorités rwandaises menèrent une double stratégie : se défendre avec l'armée contre l'agression militaire du FPR et « liquider » tous les Tutsi de l'intérieur du Rwanda. Les autorités rwandaises perdirent la guerre civile au profit du FPR mais atteignirent par contre leur objectif génocidaire contre les Tutsi.
L'ONUestime que quelque 800 000 Rwandais, en majorité Tutsi, ont trouvé la mort durant ces trois moisCeux qui parmi les Hutu se sont montrés solidaires des Tutsi ont été tués comme traîtres à la cause hutu. D'une durée de cent jours, ce fut le génocide le plus rapide de l'histoire et celui de plus grande ampleur en termes de nombre de morts par jour. Mais il convient de souligner qu'un génocide n'est pas qualifié comme tel en raison du nombre de morts, mais sur une analyse juridique de critères définis à l'époque par la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide du 9 décembre 1948 de l'ONU. Cette convention définit qu'un génocide est commis dans l'intention de détruire, tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux comme tel.
La discrimination rwandaise entre Hutu et Tutsi, qui a atteint un point culminant en 1994, s'est construite dans un processus historique complexe entre la réalité de la population du Rwanda et la façon dont les colonisateurs d'une part, et les divers Rwandais d'autre part, l'ont perçue et expliquée. Dans cette Histoire du Rwandase sont surajoutés de façon déterminante les avantages politiques successifs que ces divers acteurs ont cru pouvoir tirer de cette discrimination, de 1894 (date des premiers contacts entre des Européens et le roi issu des Tutsi du Rwanda) à 1962 (date de l'indépendance du Rwanda), puis jusqu'en 1994 (période dominée par des Républiques dites hutu).