J'ai envie de me "chouchouter".. peut être une petite séance de piscine pour maintenir ma forme.
Après le cataclysme d'hier avec l'histoire du tribunal qui vous demande de ne surtout pas être là à une audience, et qui ensuite vous reproche de ne pas y avoir été, je me sens comme une petite bulle de joie.
Les nouvelles de ma collègue m'ont rassurée et je suis très heureuse de savoir qu'elle a trouvé une solution, qu'elle n'est plus en risque et que l'employeur va se trouver face à un dilemme pour liquider son dossier, car il faut toujours faire un solde de tout compte : le fait qu'elle ait pu prendre un statut de profession libérale ne la met pas en porte-à-faux vis-à-vis d'un autre employeur, car pour accepter un autre contrat, il faut pouvoir être "libre de tout engagement", et la procédure de "prise acte de la rupture du contrat de travail" est une procédure à la hussarde qui peut être ensuite discutée aux Prud'hommes, et dont le bien fondé peut être contesté. L'employeur peut alors demander des indemnités au salarié qui a rompu le contrat.
C'est bien, nous sommes deux îlots de résistance sur une centaine de milliers de personnes, mais tout mouvement n'a jamais été le fait de la majorité, tout vient toujours d'individus qui sont plus conscients et courageux que les autres.
Ce matin, l'infirmière de cure a appelé pour rappeler que nous avons des petits "carnets de nuit" à remplir et à renvoyer, car je faisais partie d'un groupe de sevrage thérapeutique.
J'ai pu lui annoncer que malgré la tempête et les soucis du retour avec mes procédures, j'ai pu me sevrer totalement d'un des médicaments, et que je suis en passe de liquider le 2e, mais très lentement.
Je crois qu'on ne fait jamais attention aux contre-indications et aux effets secondaires dans la "chimie" que les médecins nous prescrivent pour nous soigner.
Bien sûr, il y a des médecines alternatives, dites douces, mais "douces" ne veut pas dire rapide. Or, dans mon cas de choc psychotraumatique à répétition, il me fallait absolument une "béquille". Le premier spécialiste que j'avais rencontré puisque le médecin du travail ne voulait pas me faire le "mot" pour le docteur Pezé de l'hôpital de Nanterre, me proposait des séances de relaxation, des groupes de paroles.. mais j'étais trop KO !
Je me souviens à quel point il est devenu frénétique quand je lui ai dit que j'avais reçu ma lettre de licenciement, j'étais surprise que toutes les personnes qui fréquentaient ce centre n'étaient pas ennuyées par leur employeur comme moi, mais quand on voit comment ma collègue était réintégrée au poste "placard-archives" où elle avait été victime d'un accident de travail reconnu, avec montée de tension importante et crise de panique... cela ne fait pas sérieux ! J'ai donné mon sentiment à l'inspecteur du travail sur la question et la personnalité de ce "Léon", le nettoyeur-videur de ce groupe.
Voilà le programme de la journée.
Demain, je vais aller à l'atelier TRE, "techniques de recherche d'emploi" pour remettre mon CV au goût du jour, mais je ne veux pas de décote, "l'actuel est "trop costaud", a dit la conseillère, mais je suis costaud, non aussi ! Je suivrai aussi l'atelier de "bien être", et vais essayer de prendre contact avec l'agence Pôle Emploi à Paris qui est spécialisée dans mon "domaine"...
Je souhaite toujours pouvoir prendre des cours de massages : en cure, il nous a bien été dit qu'en plus de faire régulièrement de la relaxation, beaucoup de respiration, il fallait aussi pouvoir se faire masser pour dénouer les tensions.
(photos prises ici ou là, lors de mes escapades)